C’est en regardant attentivement le portrait de la petite écolière devant « le tableau noir », peint par Roland Gaudilliere, accroché sur un mur de l’appartement de son épouse, que je me suis souvenu où je l’avais déjà vu.
Mon oncle Jean, y faisait la classe des petits cette année là.
Le bâtiment qui abritait les salles de cours était recouvert de briques rouges et la maison d’habitation accolée aux murs du fond, possédait de grandes baies vitrées encadrées d’une glycine odorante à sa floraison.
La cour de l’école était immense et recouverte en partie d’un préau dont les cris d’enfants résonnent encore à ce jour dans ma tête.
Tout autour du village à perte de vue, il y avait des champs de culture de pommiers et la seule route conduisant de la gare des « Essarts » que nous avions emprunté ma grand-mère et moi, nous avait guidée jusqu’à l’endroit où mon oncle exerçait le beau métier d’instituteur.
Seule, elle avait les deux mains rivées aux barreaux du portail, guettant avec anxiété l’heure où sa maman allait venir la chercher.
Son regard maussade me fit de la peine, je m’approchais d’elle la conviant à jouer, comme si nous étions des amies de toujours.
Je restais quelques temps dans l’école de mon oncle, et dans l’attente de la récréation, j’échafaudais dans ma tête des jeux à partager avec ma nouvelle amie.
Elle retrouva le sourire et son travail scolaire s’en fut amélioré, car désormais elle savait que 4×3 font 12.
C’est en regardant attentivement le portrait de la petite écolière devant « le tableau noir », peint par Roland Gaudilliere, accroché sur un mur de l’appartement de son épouse, que je me suis souvenu où je l’avais déjà vu.
Mon oncle Jean, y faisait la classe des petits cette année là.
Le bâtiment qui abritait les salles de cours était recouvert de briques rouges et la maison d’habitation accolée aux murs du fond, possédait de grandes baies vitrées encadrées d’une glycine odorante à sa floraison.
La cour de l’école était immense et recouverte en partie d’un préau dont les cris d’enfants résonnent encore à ce jour dans ma tête.
Tout autour du village à perte de vue, il y avait des champs de culture de pommiers et la seule route conduisant de la gare des « Essarts » que nous avions emprunté ma grand-mère et moi, nous avait guidée jusqu’à l’endroit où mon oncle exerçait le beau métier d’instituteur.
Seule, elle avait les deux mains rivées aux barreaux du portail, guettant avec anxiété l’heure où sa maman allait venir la chercher.
Son regard maussade me fit de la peine, je m’approchais d’elle la conviant à jouer, comme si nous étions des amies de toujours.
Je restais quelques temps dans l’école de mon oncle, et dans l’attente de la récréation, j’échafaudais dans ma tête des jeux à partager avec ma nouvelle amie.
Elle retrouva le sourire et son travail scolaire s’en fut amélioré, car désormais elle savait que 4×3 font 12.