Tes sabots gris se sont imprimés sur l’isorel de mon tableau.
Ton déhanchement me plait alors je te souris
Mes oeuvres gisent au sol dans mon atelier
Toi seule subis mon désordre et est exposée en pleine lumière sur mon chevalet
Parmi mes toiles enneigées dans la grisaille de l’hiver
Je ne vois que toi
Je te compare à un vin de grande valeur
A la robe veloutée d’une grande saveur sorti d’un fût retrouvé au fond d’un chai oublié par un soulard
je suis ivre en te regardant t’étirer de tous tes membres comme sorti du long sommeil de mon esprit
Je t’ai imaginé, je t’ai rêvé, je t’ai réalisé
Et désormais qui pourrait mieux monter la garde que toi
L’icône
Tes sabots gris se sont imprimés sur l’isorel de mon tableau.
Ton déhanchement me plait alors je te souris
Mes oeuvres gisent au sol dans mon atelier
Toi seule subis mon désordre et est exposée en pleine lumière sur mon chevalet
Parmi mes toiles enneigées dans la grisaille de l’hiver
Je ne vois que toi
Je te compare à un vin de grande valeur
A la robe veloutée d’une grande saveur sorti d’un fût retrouvé au fond d’un chai oublié par un soulard
je suis ivre en te regardant t’étirer de tous tes membres comme sorti du long sommeil de mon esprit
Je t’ai imaginé, je t’ai rêvé, je t’ai réalisé
Et désormais qui pourrait mieux monter la garde que toi
Michèle JOURDAN