Roland Gaudillière a voulu, par cette toile, rendre hommage au couple, à la fertilité, en mettant en avant deux symboles très forts, le mortier et la tranche de pastèque.
Dans le Dictionnaire des symboles (1969, éd. revue et corrigée 1982) de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant on peut lire que « la pastèque, ou melon d’eau, est un symbole de fécondité, en raison des nombreux pépins qu’elle contient. C’est pourquoi, au Viet-nam, on offrait autrefois des graines de pastèque aux jeunes mariés, jointes à des oranges qui ont la même signification. Dans le monde hellénique, c’est le grain de grenade qui joue ce rôle de symbole de fécondité. »
Dans le Dictionnaire des symboles (1969, éd. revue et corrigée 1982) de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant on peut lire que « la pastèque, ou melon d’eau, est un symbole de fécondité, en raison des nombreux pépins qu’elle contient. C’est pourquoi, au Viet-nam, on offrait autrefois des graines de pastèque aux jeunes mariés, jointes à des oranges qui ont la même signification. Dans le monde hellénique, c’est le grain de grenade qui joue ce rôle de symbole de fécondité. »
On notera cependant que la pastèque a dans la clef des rêves plusieurs significations :
En voir est un signe de dépenses à venir ; rêver d’en manger est l’annonce de promesses trompeuses.
Ce qui plaide pour une ode au couple, c’est l’addition du mortier. En symbolique « le mortier est associé au sexe féminin. Aussi, il évoque la friction qui produit le feu intérieur et la fécondation. D’ailleurs, piler est une représentation symbolique du coït. Le pilon et le mortier symbolisent le coït. Aussi, la friction qu’il produit dans le mortier symbolise le feu intérieur, la semence de la vie. »
En cela, les deux compartiments identiques (celui du haut et celui du bas), rappelle l’inscription de la table d’Emeraude : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour le miracle d’une même chose ». L’interpénétration de ces deux mondes, quant à elle, ne peut se faire que par une porte étroite, réservée aux seuls initiés, détenteurs des clés. Le sablier nous enseigne donc, à l’instar du pavé mosaïque, que la loi du binaire ou la dualité régit le monde et que seul les véritables initiés peuvent s’élever au dessus de cette dualité, assurer l’équilibre des contraires afin de ramener cette dualité à l’unité. C’est, en pratique, toute la force et la réalité du couple.
Le sablier est par excellence le symbole du temps qui passe, il nous met en garde contre nos propres pesanteurs qui induisent à terme, notre mort spirituelle. Il nous commande donc de nous alléger et de nous dépouiller de nos aspérités, en naissant de nouveau par l’initiation et les mystères qu’elle confère en vue d’une véritable ascension vers les hauteurs célestes.
Et ce n’est pas un hasard si l’ensemble est posé sur un meuble à serrure. Là aussi, forte symbolique intimement lié à celui de la clef. D’une manière large, la serrure symbolise les protections, les fermetures psychologiques parfois nécessaires de la personnalité. D’une manière plus précise, elle symbolise le sexe féminin.
On ne négligera pas non plus en arrière plan le rameau d’acacia et la lampe qui apporte la lumière….indispensable à toute bonne relation.
Réalisé en 1964, alors que l’artiste est âgé de 33 ans, ce tableau est de toute évidence l’expression sensuelle artistique qui a survolé toute l’œuvre de Roland Gaudillière.
Roland Gaudillière a voulu, par cette toile, rendre hommage au couple, à la fertilité, en mettant en avant deux symboles très forts, le mortier et la tranche de pastèque.
Dans le Dictionnaire des symboles (1969, éd. revue et corrigée 1982) de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant on peut lire que « la pastèque, ou melon d’eau, est un symbole de fécondité, en raison des nombreux pépins qu’elle contient. C’est pourquoi, au Viet-nam, on offrait autrefois des graines de pastèque aux jeunes mariés, jointes à des oranges qui ont la même signification. Dans le monde hellénique, c’est le grain de grenade qui joue ce rôle de symbole de fécondité. »
Dans le Dictionnaire des symboles (1969, éd. revue et corrigée 1982) de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant on peut lire que « la pastèque, ou melon d’eau, est un symbole de fécondité, en raison des nombreux pépins qu’elle contient. C’est pourquoi, au Viet-nam, on offrait autrefois des graines de pastèque aux jeunes mariés, jointes à des oranges qui ont la même signification. Dans le monde hellénique, c’est le grain de grenade qui joue ce rôle de symbole de fécondité. »
On notera cependant que la pastèque a dans la clef des rêves plusieurs significations :
En voir est un signe de dépenses à venir ; rêver d’en manger est l’annonce de promesses trompeuses.
Ce qui plaide pour une ode au couple, c’est l’addition du mortier. En symbolique « le mortier est associé au sexe féminin. Aussi, il évoque la friction qui produit le feu intérieur et la fécondation. D’ailleurs, piler est une représentation symbolique du coït. Le pilon et le mortier symbolisent le coït. Aussi, la friction qu’il produit dans le mortier symbolise le feu intérieur, la semence de la vie. »
En cela, les deux compartiments identiques (celui du haut et celui du bas), rappelle l’inscription de la table d’Emeraude : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour le miracle d’une même chose ». L’interpénétration de ces deux mondes, quant à elle, ne peut se faire que par une porte étroite, réservée aux seuls initiés, détenteurs des clés. Le sablier nous enseigne donc, à l’instar du pavé mosaïque, que la loi du binaire ou la dualité régit le monde et que seul les véritables initiés peuvent s’élever au dessus de cette dualité, assurer l’équilibre des contraires afin de ramener cette dualité à l’unité. C’est, en pratique, toute la force et la réalité du couple.
Le sablier est par excellence le symbole du temps qui passe, il nous met en garde contre nos propres pesanteurs qui induisent à terme, notre mort spirituelle. Il nous commande donc de nous alléger et de nous dépouiller de nos aspérités, en naissant de nouveau par l’initiation et les mystères qu’elle confère en vue d’une véritable ascension vers les hauteurs célestes.
Et ce n’est pas un hasard si l’ensemble est posé sur un meuble à serrure. Là aussi, forte symbolique intimement lié à celui de la clef. D’une manière large, la serrure symbolise les protections, les fermetures psychologiques parfois nécessaires de la personnalité. D’une manière plus précise, elle symbolise le sexe féminin.
On ne négligera pas non plus en arrière plan le rameau d’acacia et la lampe qui apporte la lumière….indispensable à toute bonne relation.
Réalisé en 1964, alors que l’artiste est âgé de 33 ans, ce tableau est de toute évidence l’expression sensuelle artistique qui a survolé toute l’œuvre de Roland Gaudillière.