Un siècle plus tôt, sur ces belles falaises crayeuses d’Etretat, Roland Gaudillière y aurait croisé Courbet, son père spirituel en peinture. En 1869 le maître d’Ornans s’installe au bord des falaises et peint tout l’été. Pas que des chefs d’ouvres il faut bien le dire, mais de cette période on n’a retenu qu’un tableau « la falaise d’Etretat après l’orage ». Une composition magistrale qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, les lumières d’après la pluie sont fidèlement rendues…de quoi faire pâlir de jalousie les impressionnistes….même Monet trois ans plus tôt, Boudin, Signac, Corot ou Jonking n’ont pu atteindre ce niveau.
1968…Loin du bruit et des fureurs qui animent les villes à ce moment, Roland Gaudillière pose son chevalet….en mer. Lui, il s’installe face aux falaises et les regarde autrement. Et sa palette ne se couvre plus des mêmes couleurs qu’en Franche Comté. Les bleus, les gris envahissent la toile, entre ciel et mer, pas de différence…ou si peu. A mi hauteur du tableau, la ligne d’horizon tranche les couleurs, mais de façon si réussies qu’on imagine très bien les formes crayeuses colorées. A leurs pieds, on devine deux voiles blanches poussées par le vent.
Cette toile est une des belles réussites de Roland Gaudillière, à trente-sept ans il est au sommet de son art…. Il y restera encore trente années durant. C est çà le talent !
Un siècle plus tôt, sur ces belles falaises crayeuses d’Etretat, Roland Gaudillière y aurait croisé Courbet, son père spirituel en peinture. En 1869 le maître d’Ornans s’installe au bord des falaises et peint tout l’été. Pas que des chefs d’ouvres il faut bien le dire, mais de cette période on n’a retenu qu’un tableau « la falaise d’Etretat après l’orage ». Une composition magistrale qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, les lumières d’après la pluie sont fidèlement rendues…de quoi faire pâlir de jalousie les impressionnistes….même Monet trois ans plus tôt, Boudin, Signac, Corot ou Jonking n’ont pu atteindre ce niveau.
1968…Loin du bruit et des fureurs qui animent les villes à ce moment, Roland Gaudillière pose son chevalet….en mer. Lui, il s’installe face aux falaises et les regarde autrement. Et sa palette ne se couvre plus des mêmes couleurs qu’en Franche Comté. Les bleus, les gris envahissent la toile, entre ciel et mer, pas de différence…ou si peu. A mi hauteur du tableau, la ligne d’horizon tranche les couleurs, mais de façon si réussies qu’on imagine très bien les formes crayeuses colorées. A leurs pieds, on devine deux voiles blanches poussées par le vent.
Cette toile est une des belles réussites de Roland Gaudillière, à trente-sept ans il est au sommet de son art…. Il y restera encore trente années durant. C est çà le talent !