D’avril 1992 à décembre 1995, le conflit a duré 3ans, 8 mois et 9 jours. Faisant 8500 morts…dont 5450 civils.
Des femmes et des enfants en majeure partie. L’artiste ne pouvait ignorer le drame et par la toile, quelque peu sépia, apporter un peu d’humanisme à ce bouleversement de l’Histoire.
Si depuis le moyen-âge la couleur sépia a été celle de la pauvreté et de la misère, elle devient chez Goya sous l’impulsion du romantisme, celle de la folie et du désespoir.
Et c’est de ça précisément dont Roland Gaudillière nous parle dans son « Hommage aux femmes de Sarajevo ».
De ces femmes toujours en première ligne de la souffrance, protégeant leurs enfants et leur foyer face à la folie des hommes.
Le visage des deux femmes est un seul et unique masque de douleur.
En premier plan, l’une d’elle a les yeux clos comme pour mieux accepter la fatalité…Celle de cet enfant mort qu’elle porte maladroitement serré contre elle. C’est la douleur, le malheur de l’instant.
La seconde a les yeux ouverts et le visage plus tendu vers l’avant. Malgré un regard mort et inexpressif devant tant d’injustice elle représente le futur, l’espoir en un monde meilleur.
Roland Gaudillière est avant tout un paysagiste et un symboliste, c’est aussi un artiste engagé. Cette toile peinte en 1994 en atteste. Rien de la misère humaine ne le laisse indifférent.
Michel Sarrazin
D’avril 1992 à décembre 1995, le conflit a duré 3ans, 8 mois et 9 jours. Faisant 8500 morts…dont 5450 civils.
Des femmes et des enfants en majeure partie. L’artiste ne pouvait ignorer le drame et par la toile, quelque peu sépia, apporter un peu d’humanisme à ce bouleversement de l’Histoire.
Si depuis le moyen-âge la couleur sépia a été celle de la pauvreté et de la misère, elle devient chez Goya sous l’impulsion du romantisme, celle de la folie et du désespoir.
Et c’est de ça précisément dont Roland Gaudillière nous parle dans son « Hommage aux femmes de Sarajevo ».
De ces femmes toujours en première ligne de la souffrance, protégeant leurs enfants et leur foyer face à la folie des hommes.
Le visage des deux femmes est un seul et unique masque de douleur.
En premier plan, l’une d’elle a les yeux clos comme pour mieux accepter la fatalité…Celle de cet enfant mort qu’elle porte maladroitement serré contre elle. C’est la douleur, le malheur de l’instant.
La seconde a les yeux ouverts et le visage plus tendu vers l’avant. Malgré un regard mort et inexpressif devant tant d’injustice elle représente le futur, l’espoir en un monde meilleur.
Roland Gaudillière est avant tout un paysagiste et un symboliste, c’est aussi un artiste engagé. Cette toile peinte en 1994 en atteste. Rien de la misère humaine ne le laisse indifférent.
Michel Sarrazin