1982 est une grande année pour Roland Gaudillière qui peint quatre portraits majeurs de son œuvre,
« La jeune fille à la collerette », « Le col de dentelle », « La coiffure Médicis» et « La béguine ».
Quatre toiles magnifiques…Un seul et même modèle.
Un seul et même regard sur le visage de la femme.
« La béguine » est sans doute la plus belle des quatre de par sa composition générale et de par l’équilibre de ses couleurs…
On part d’un gris bleu (en aucun cas d’un gris basique signe de malheur et d’ennui) en base du tableau pour s’élever au blanc de la coiffe pour terminer dans un orangé-bleu.
Roland Gaudillière élève son sujet, de par la couleur et la priorité qu’il lui donne.
Un peu à la manière des peintres flamands qui, dans leurs compositions partaient de la matière molle à la base de la composition pour s’achever dans l’or et à la lumière au sommet.
Si le haut du tableau s’achève dans une auréole orangée et bleue très marquée, c’est pour expliquer l’accession à la spiritualité, à la lumière.
Et ce blanc qui entoure un visage rose, symbole de la féminité, trouve dans la kabbale toute sa signification,
c’est « Hokhmah » la grande sagesse.
Le visage de cette béguine aux yeux en amande qui renvoient un regard lointain et aux lèvres pulpeuses fermées sur le savoir, ne reflète t’il pas le calme, la sérénité et la beauté ?
Michel Sarrazin
1982 est une grande année pour Roland Gaudillière qui peint quatre portraits majeurs de son œuvre,
« La jeune fille à la collerette », « Le col de dentelle », « La coiffure Médicis» et « La béguine ».
Quatre toiles magnifiques…Un seul et même modèle.
Un seul et même regard sur le visage de la femme.
« La béguine » est sans doute la plus belle des quatre de par sa composition générale et de par l’équilibre de ses couleurs…
On part d’un gris bleu (en aucun cas d’un gris basique signe de malheur et d’ennui) en base du tableau pour s’élever au blanc de la coiffe pour terminer dans un orangé-bleu.
Roland Gaudillière élève son sujet, de par la couleur et la priorité qu’il lui donne.
Un peu à la manière des peintres flamands qui, dans leurs compositions partaient de la matière molle à la base de la composition pour s’achever dans l’or et à la lumière au sommet.
Si le haut du tableau s’achève dans une auréole orangée et bleue très marquée, c’est pour expliquer l’accession à la spiritualité, à la lumière.
Et ce blanc qui entoure un visage rose, symbole de la féminité, trouve dans la kabbale toute sa signification,
c’est « Hokhmah » la grande sagesse.
Le visage de cette béguine aux yeux en amande qui renvoient un regard lointain et aux lèvres pulpeuses fermées sur le savoir, ne reflète t’il pas le calme, la sérénité et la beauté ?
Michel Sarrazin