Un tableau de Roland Gaudillière qui résume presque à lui seul la Première Guerre mondiale.
Il l’a appelé « La lettre ».
Il peut suggérer le désarroi qui s’est abattu des centaines de milliers de fois sur les familles des tués.
Sur le tableau, l’homme s’est rapproché de la fenêtre probablement pour profiter de la lumière,
il regarde s’éloigner le facteur ou le messager qui en fait office.
Le messager n’a probablement pas décroché un mot en tendant la lettre dont il connait la nature,
à force d’en porter presque tous les jours d’une famille à une autre.
Le messager s’éloigne, laissant l’homme à sa solitude, dans un silence qu’accentue l’atmosphère de l’hiver.
Un tableau de Roland Gaudillière qui résume presque à lui seul la Première Guerre mondiale.
Il l’a appelé « La lettre ».
Il peut suggérer le désarroi qui s’est abattu des centaines de milliers de fois sur les familles des tués.
Sur le tableau, l’homme s’est rapproché de la fenêtre probablement pour profiter de la lumière,
il regarde s’éloigner le facteur ou le messager qui en fait office.
Le messager n’a probablement pas décroché un mot en tendant la lettre dont il connait la nature,
à force d’en porter presque tous les jours d’une famille à une autre.
Le messager s’éloigne, laissant l’homme à sa solitude, dans un silence qu’accentue l’atmosphère de l’hiver.
Jean-Claude Barbeaux
novembre 2023