Lorsqu’il a écrit, en 1934, « le Chant du Monde » Jean Giono a expliqué « avoir voulu écrire un roman dans lequel on entendrait chanter le monde, et percevrait le halètement des beaux habitants de l’univers ». Roland Gaudillière, en peignant avec force « le grand charroi » en 1990 est dans cette lignée des grands poètes du terroir. Lui, il s’exprime a grands coups de pinceaux…son verbe est fait de traits et de couleurs.
Roland Gaudillière à cette époque, est aux portes de la soixantaine et au sommet de son art. Il vit sa peinture avec autant de passion qu’il vit l’essence même de son terroir natal. Il peint avec ses tripes…
Le Grand Charrois reflète toute la dureté d’un pays qui vit sous les rigueurs de l’hiver mais ne s’interrompt pas pour autant. Les quatre bœufs qui tirent l’attelage sur un terrain ô combien difficile courbent le front, certes, mais vont de l’avant. Construction du sujet autour de lignes très fortes, sens du mouvement, l’aiguillon et le fouet pour donner de l’allant…On a presque envie de pousser le charroi pour aider l’attelage à se sortir de ce passage enneigé et pentu. Cette « écriture » du sujet, quasiment carrée, renforce l’aspect viril de la toile et la puissance du thème.
Le ciel est gris, bas et froid. Mais pas désespérant. Pas de doute on est dans les hauteurs d’une Franche-Comté hivernale.
C’est un tableau très révélateur du talent de Roland Gaudillière qui marque son enracinement à sa terre et atteste de la solidité de ses racines. Ce « chant du monde » là est une ode à la dureté de la vie en hiver sur ces hautes terres ….un cri d’amour aussi. C’est sans doute l’une des cinq plus belles toiles de toute son œuvre.
Lorsqu’il a écrit, en 1934, « le Chant du Monde » Jean Giono a expliqué « avoir voulu écrire un roman dans lequel on entendrait chanter le monde, et percevrait le halètement des beaux habitants de l’univers ». Roland Gaudillière, en peignant avec force « le grand charroi » en 1990 est dans cette lignée des grands poètes du terroir. Lui, il s’exprime a grands coups de pinceaux…son verbe est fait de traits et de couleurs.
Roland Gaudillière à cette époque, est aux portes de la soixantaine et au sommet de son art. Il vit sa peinture avec autant de passion qu’il vit l’essence même de son terroir natal. Il peint avec ses tripes…
Le Grand Charrois reflète toute la dureté d’un pays qui vit sous les rigueurs de l’hiver mais ne s’interrompt pas pour autant. Les quatre bœufs qui tirent l’attelage sur un terrain ô combien difficile courbent le front, certes, mais vont de l’avant. Construction du sujet autour de lignes très fortes, sens du mouvement, l’aiguillon et le fouet pour donner de l’allant…On a presque envie de pousser le charroi pour aider l’attelage à se sortir de ce passage enneigé et pentu. Cette « écriture » du sujet, quasiment carrée, renforce l’aspect viril de la toile et la puissance du thème.
Le ciel est gris, bas et froid. Mais pas désespérant. Pas de doute on est dans les hauteurs d’une Franche-Comté hivernale.
C’est un tableau très révélateur du talent de Roland Gaudillière qui marque son enracinement à sa terre et atteste de la solidité de ses racines. Ce « chant du monde » là est une ode à la dureté de la vie en hiver sur ces hautes terres ….un cri d’amour aussi. C’est sans doute l’une des cinq plus belles toiles de toute son œuvre.