Tout artiste qui se respecte a son droit d’irrévérence. C’est presque constitutionnel !
En peignant « Le juge », en 1986, alors qu’il est au sommet de son art, Roland Gaudillière réaffirme son statut de frondeur et plante ses banderilles sur ce que la société produit (en principe) de plus rigoureux, de plus sérieux, un juge.
Et celui là, ne plaisante pas. L’œil noir, inquisiteur et n’encourageant pas à la plaisanterie ni à l’indulgence, triple menton, bajoues tremblotantes…. la Légion d’Honneur comme accessoire allant de paire avec la fonction…on peut imaginer que l’artiste a eu la main lourde dans l’ironie. En fait, il s’est offert un moment jouissif et réussit à dédramatiser le sujet.
Michel Sarrazin
1986 Le juge
Tout artiste qui se respecte a son droit d’irrévérence. C’est presque constitutionnel !
En peignant « Le juge », en 1986, alors qu’il est au sommet de son art, Roland Gaudillière réaffirme son statut de frondeur et plante ses banderilles sur ce que la société produit (en principe) de plus rigoureux, de plus sérieux, un juge.
Et celui là, ne plaisante pas. L’œil noir, inquisiteur et n’encourageant pas à la plaisanterie ni à l’indulgence, triple menton, bajoues tremblotantes…. la Légion d’Honneur comme accessoire allant de paire avec la fonction…on peut imaginer que l’artiste a eu la main lourde dans l’ironie. En fait, il s’est offert un moment jouissif et réussit à dédramatiser le sujet.
Michel Sarrazin