Elle a de la classe cette église qu’on soupçonne bien rurale, pas comtoise, c’st certain et plantée au cœur du village, quasiment au sommet d’une butte. Une œuvre de jeunesse, signée Rolly en 1954…L’artiste n’a que vingt-trois ans et nous fait déjà passer le message. Si on retourne la toile, on peut lire sur le châssis qu’elle fait partie de l’époque Beaux-Arts de Roland Gaudillière, achetée chez Caron, rue de Vaugirard.
La représentation de l’église n’est pas innocente. On notera, de premier abord, la traduction de l’enseignement des Beaux-Arts, le trait est assuré, bien ordonné avec un grand respect pour les perspectives et les lignes de fuite. A l’inverse d’un Van Gogh peignant l’église d’Auvers sur Oise de façon totalement anarchique…tout en gardant le bleu en couleur dominante.
Ce bleu profond c’est celui de la sagesse, de la sérénité (à vingt quatre ans c est pas forcément gagné) mais c’est aussi celui du rêve et de l’appel à la découverte du monde. Au sens propre (et Roland Gaudillière usera plus d’une valise) comme au figuré…celui de l’introspection et du « connais-toi toi-même ». Un choix qui démontre que le jeune artiste d’alors avait déjà choisi sa voie et commencé à tracer sa route.
Mariant les bruns des toitures au bleu du ciel qu’on soupçonne d’être lunaire, Roland Gaudillière réussit le tour de pinceau de ne point nus saturer. Son bleu irradie de la force, voire des vibrations qui rendent cette toile attachante.
On est, là, sur une œuvre attachante, voire brillante et son possesseur ne doit pas se lasser de l’admirer.
Elle a de la classe cette église qu’on soupçonne bien rurale, pas comtoise, c’st certain et plantée au cœur du village, quasiment au sommet d’une butte. Une œuvre de jeunesse, signée Rolly en 1954…L’artiste n’a que vingt-trois ans et nous fait déjà passer le message. Si on retourne la toile, on peut lire sur le châssis qu’elle fait partie de l’époque Beaux-Arts de Roland Gaudillière, achetée chez Caron, rue de Vaugirard.
La représentation de l’église n’est pas innocente. On notera, de premier abord, la traduction de l’enseignement des Beaux-Arts, le trait est assuré, bien ordonné avec un grand respect pour les perspectives et les lignes de fuite. A l’inverse d’un Van Gogh peignant l’église d’Auvers sur Oise de façon totalement anarchique…tout en gardant le bleu en couleur dominante.
Ce bleu profond c’est celui de la sagesse, de la sérénité (à vingt quatre ans c est pas forcément gagné) mais c’est aussi celui du rêve et de l’appel à la découverte du monde. Au sens propre (et Roland Gaudillière usera plus d’une valise) comme au figuré…celui de l’introspection et du « connais-toi toi-même ». Un choix qui démontre que le jeune artiste d’alors avait déjà choisi sa voie et commencé à tracer sa route.
Mariant les bruns des toitures au bleu du ciel qu’on soupçonne d’être lunaire, Roland Gaudillière réussit le tour de pinceau de ne point nus saturer. Son bleu irradie de la force, voire des vibrations qui rendent cette toile attachante.
On est, là, sur une œuvre attachante, voire brillante et son possesseur ne doit pas se lasser de l’admirer.