Au-delà du simple damier, voire échiquier pour les plus doués, cette représentation que nous livre Roland Gaudillière est l’expression initiatique d’un jeune artiste (il a alors 27 ans) qui maîtrise déjà les clefs du symbolisme. La fin des années cinquante voit l’explosion de ces talents nourris du cubisme de Picasso, des expressions lumineuses d’un Toffoli ou bien encore l’expression trait pour trait d’un Bernard Buffet alors en pleine ascension. On ne peint plus pour peindre, pour faire du beau, mais pour faire passer des messages. Un savoir perdu dxes symbolistes du XIXe siècle et qui revenait de mode.
Dans ce tableau, Roland Gaudillière nous donne à voir la symbolique du pavé mosaïque, celui qui ornait, dit on, le parvis du Temple de Salomon. Une expression de la mise en lumière des contraires qui se rencontrent à tout instant dans le monde physique, intellectuel et moral, tels que le feu et l’eau, le chaud et le froid, le sec et l’humide, la lumière et les ténèbres, la vérité et l’erreur, le bien et le mal, la vie et la mort, le paradis et l’enfer. Un dualisme indispensable pour équilibrer la bonne marche du monde.
Mais derrière tout ça il y a l’interrogation de l’artiste. « Le monde est il vraiment ce qu’il semble être ? Les choses sont elles ou ne sont elles pas telles qu’elles nous semblent être ?
A l’aube de son art, l’artiste posait déjà les questions essentielles…Celles que nous devrions, un jour ou l’autre dans notre vie, être amenés à nous poser.
Sur la droite du tableau, la lampe en forme de candélabre est une allégorie de la Ménora, la lampe mythique possédant la même valeur représentative dans le temple de Jérusalem que l’Arche d’Alliance. Ce qui renforce l’idée d’un pavé mosaïque représenté comme un jeu…accessible au grand public.
Quant à la trompette, tout en étant admirateur de Louis Armstrong, Roland Gaudillière nous rappelle Ezechiel « embouche la trompette, l’ennemi fond comme un aigle sur la maison de l’Eternel, parce qu’ils ont violé mon alliance et transgressé ma loi. »
Un damier ? Oui, ça y ressemble. Mais à bien y regarder, c’est une leçon métaphysique et biblique profonde. A 27 ans, Roland Gaudillière jetait déjà le masque. La réflexion humaniste était en marche.
Au-delà du simple damier, voire échiquier pour les plus doués, cette représentation que nous livre Roland Gaudillière est l’expression initiatique d’un jeune artiste (il a alors 27 ans) qui maîtrise déjà les clefs du symbolisme. La fin des années cinquante voit l’explosion de ces talents nourris du cubisme de Picasso, des expressions lumineuses d’un Toffoli ou bien encore l’expression trait pour trait d’un Bernard Buffet alors en pleine ascension. On ne peint plus pour peindre, pour faire du beau, mais pour faire passer des messages. Un savoir perdu dxes symbolistes du XIXe siècle et qui revenait de mode.
Dans ce tableau, Roland Gaudillière nous donne à voir la symbolique du pavé mosaïque, celui qui ornait, dit on, le parvis du Temple de Salomon. Une expression de la mise en lumière des contraires qui se rencontrent à tout instant dans le monde physique, intellectuel et moral, tels que le feu et l’eau, le chaud et le froid, le sec et l’humide, la lumière et les ténèbres, la vérité et l’erreur, le bien et le mal, la vie et la mort, le paradis et l’enfer. Un dualisme indispensable pour équilibrer la bonne marche du monde.
Mais derrière tout ça il y a l’interrogation de l’artiste. « Le monde est il vraiment ce qu’il semble être ? Les choses sont elles ou ne sont elles pas telles qu’elles nous semblent être ?
A l’aube de son art, l’artiste posait déjà les questions essentielles…Celles que nous devrions, un jour ou l’autre dans notre vie, être amenés à nous poser.
Sur la droite du tableau, la lampe en forme de candélabre est une allégorie de la Ménora, la lampe mythique possédant la même valeur représentative dans le temple de Jérusalem que l’Arche d’Alliance. Ce qui renforce l’idée d’un pavé mosaïque représenté comme un jeu…accessible au grand public.
Quant à la trompette, tout en étant admirateur de Louis Armstrong, Roland Gaudillière nous rappelle Ezechiel « embouche la trompette, l’ennemi fond comme un aigle sur la maison de l’Eternel, parce qu’ils ont violé mon alliance et transgressé ma loi. »
Un damier ? Oui, ça y ressemble. Mais à bien y regarder, c’est une leçon métaphysique et biblique profonde. A 27 ans, Roland Gaudillière jetait déjà le masque. La réflexion humaniste était en marche.