La poupée de chiffon Posted on Oct 22, 2019 by administrateur in 1981 - 1990, Œuvres | 1 comment 1986 la poupée de chiffon 25P 0,80-0,60 isorel 2016 petite fille du peintre galerie Fauconnet Partager sur (toute reproduction est interdite)Facebookemail
administrateur 25 août 2016 VISAGES Les paroles congédiées s’éteignent au seuil des lèvres, Portes du temple fermées pendant cette fausse trêve. Le regard scrute, interroge ; dernier conquistador, Espoir d’un futur bleu, regrets d’un passé mort. Double vie : du possible renaît l’improbable ; Double vue : du connu jaillit l’indéchiffrable ; Mais Janus sait : ici, maintenant ou ailleurs, Que du naufrage des rêves, éclosent toutes les peurs. Que du néant se sont allumées toutes les vies. Passage obligé, où s’explorent toutes les envies, Sans victoire ni défaite, sans haine et sans larmes Dans l’être cher, tu sais réveiller les charmes. Passage obscur où soufflent les vents de la nuit, La métamorphose de la chair enterre l’ennui. Sous les rides, sous les ans, s’approche l’éternité ; Et s’en revient l’amour et croît l’altérité. Passage sensible où se fondent et la fuite Et les sentiments teintés de paroles traduites. Ni le fard, ni le sang, n’assèche le désir, Janus ! Tes deux visages contemplent l’avenir. Jean-Luc ANDREOLETTI Reply
VISAGES
Les paroles congédiées s’éteignent au seuil des lèvres,
Portes du temple fermées pendant cette fausse trêve.
Le regard scrute, interroge ; dernier conquistador,
Espoir d’un futur bleu, regrets d’un passé mort.
Double vie : du possible renaît l’improbable ;
Double vue : du connu jaillit l’indéchiffrable ;
Mais Janus sait : ici, maintenant ou ailleurs,
Que du naufrage des rêves, éclosent toutes les peurs.
Que du néant se sont allumées toutes les vies.
Passage obligé, où s’explorent toutes les envies,
Sans victoire ni défaite, sans haine et sans larmes
Dans l’être cher, tu sais réveiller les charmes.
Passage obscur où soufflent les vents de la nuit,
La métamorphose de la chair enterre l’ennui.
Sous les rides, sous les ans, s’approche l’éternité ;
Et s’en revient l’amour et croît l’altérité.
Passage sensible où se fondent et la fuite
Et les sentiments teintés de paroles traduites.
Ni le fard, ni le sang, n’assèche le désir,
Janus ! Tes deux visages contemplent l’avenir.
Jean-Luc ANDREOLETTI